L’exposition millésime bio se déroule à l’heure actuelle à Montpellier. La France est en passe de se hisser au premier rang de la liste mondiale des grands amateurs de vin biologique en 2021. D’année en année, l’adoption de la culture biologique de la vigne devient très fréquente chez les viticulteurs français. On observe cette conversion surtout en Occitanie qui, est à la tête des exploitants de France. Que peut-on savoir sur le vin biologique, le vin biodynamique et le vin naturel ?
Le vin biologique
Dans le temps, il était appelé « vin issu de vigne biologique ». Ce n’est qu’en 2012 qu’il est légalement qualifié « vin bio ». Pour le devenir, il a fallu qu’il soit cadré par un cahier de charges plus rigoureux. De ce fait, des règles strictes régissent la culture de la vigne et la transformation du raisin en vin.
Aussi, tous les engrais chimiques ou insecticides sont bannis de la culture des vignes. L’ajout de soufre, de cuivre ou l’utilisation d’autres ressources naturelles est possible, mais s’avère restreinte dans l’année. À savoir qu’il s’agit de fongicides de contact à effets préventifs et curatifs pour les vignes.
Pour la transformation, le sucre de raisin est fermenté avec des levures naturelles. Mais des levures bio peuvent aussi être utilisées. Il n’est donc pas toujours vrai que le soufre est absent dans le vin. Selon le cahier des charges, 100 mg par litre est recommandé pour le vin rouge et 150 mg par litre pour le vin blanc. L’utilisation du tanin est aussi permise.
À savoir que tois années de pratique sont nécessaires au viticulteur pour acquérir le label AB et Vin bio.
Le vin biodynamique
Rudolf Steiner, un savant et visionnaire Autrichien, fonde l’agriculture biodynamique en1924. C’est un procédé plus spirituel que technique. Le vins biodynamie Paris est ainsi le produit d’une méthode qui prône l’interaction de la vigne, du sol, des planètes et des influences de la lune. Tout traitement chimique est interdit, seuls des engrais d’origine naturelle (végétale et minérale) sont exploités pour travailler sainement la terre et respecter les lois de la nature.
Lors de la vinification du vin biodynamique, le dosage de soufre est encore plus restreint que pour le vin bio : 70 mg par litre pour le rouge et 90 mg par litre pour le blanc. Quant à l’ajout de cuivre, les vignerons se bornent à 3 kg annuel par hectare. Ils n’ont pas non plus recours au sucrage du vin sauf pour les vins mousseux.